Dimensions en bois projet
Titre originale: “Wooden Dimensions”. Dans la Chine ancienne, une œuvre d’art était conservée dans une armoire et n’était montrée qu’en des occasions spéciaux. Parce que l’œuvre était seulement vu temps en temps, elle gardait sa capacité de surprendre. Cette idée devenu le fondement de Wooden Dimensions projet.
L’artiste travaille avec des matériaux de récupération.
L’artiste voulait aussi questionner le tabou bien connu que l’art ne doit pas être touché. Surtout pour l’art tridimensionnel, il faut que le visiteur ait l’expérience de sentir une œuvre avec ses mains. Puisque le visiteur peut jouer avec les portes, il est possible de changer l’apparence de l’œuvre d’art.
“Nous prenons pour acquis la lumière tandis que nous oublions l’ombre.
Rien n’existe sans le positif et le négatif.”
(Rudolf Boogerman)
Ombre est en effet important dans le projet Dimensions en bois. En raison des éléments souvent asymétriques, en particulier des pièces en mouvement, des ombres intrigantes peuvent tomber sur les murs et les éléments de l’œuvre.
Les ombres sont souvent plus apparents dans les vidéos qu’en réalité parce que notre cerveau a le tendance à éffacer d’information inutile. Parce que la vidéo est par définition seulement 2 dimensions, on peut remarquer plus facilement des ombres.
Depuis 2017, l’artiste ne crée plus de nouvelles Dimensions en bois à l’échelle réelle. Il présente plutôt des concepts en carton qui peuvent être réalisés en bois recyclé sur commande.
Á droite, vous trouverez des vidéos des œuvres individuelles.
Willy Coomans a dit sur le projet Dimension en Bois:
“Des portes en bois : des ouvertures vers un monde d’engagement dans lequel Rudolf jette une œillade et à la fois nous poignarde. Son œuvre fait témoin de la nature dans l’homme ; le désir de chasser, traquer, tirer, comme le photographe et la « star » ; comme le footballeur dans le but ; comme les missiles qui sont tirés et qui peuvent porter des satellites mais aussi des explosifs…
Le chasseur chez le Chaperon Rouge est saveur de notre héros ; le chasseur chez Rudolf tire pour plaisir, parce qu’il est invité à tirer sur tout ce qui bouge…
Humaniser cet instinct de chasse à travers un « stand de tir », humaniser le désir de vouloir tuer un autre être vivant…
Est-ce la contribution de cette œuvre d’art ?”(Exhibition Le Chaperon Rouge – St Hubert, 2003)